Bastien

Le 8 décembre 2006, le monde a vu naitre un nouvel habitant, Bastien Baisset. 

Loin des grandes villes et près des campagnes, c’est à l’hôpital de Villeneuve sur Lot qu’il poussa ses premiers cris. Petit dernier d’une fratrie de trois, Bastien a grandi dans un environnement stable, chouchouté par sa grande sœur Solène, âgée de 7ans lors de sa naissance, et pris dans une relation pleine de chamailleries avec son frère Julien, à l’image de Cain et Abel dans la Genèse. Bien que leur relation soit dépeinte de cette manière Bastien a toujours porté une admiration particulière à son frère ainé. Sa mère, Carole et son père Stéphane, un couple de psychologue et directeur de magasin, ont tout fait afin qu’il grandisse comblé et entouré de personnes bienveillantes. Bastien a toujours su affronter les épreuves de la vie lorsqu’elles lui sont tombées dessus comme la foudre s’abat sur un arbre ; et à en ressortir plus grand. Grâce à ces épreuves, il a appris à apprécier chaque moment de la vie et à vivre au jour le jour comme si chaque moment était le dernier. Ces épreuves, tels des cailloux dans ses chaussures ne sont pas perçues comme des cadeaux empoisonnés, il s’estime chanceux de ne pas avoir eu pire et d’avoir surtout eu sa mère à ses côtés ainsi que ses amis tout au long de cette année afin de le soutenir et l’aider à surmonter ces épreuves. Son redoublement est aujourd’hui perçu comme bénéfique puisqu’il a permis de rencontrer ses deux amis les plus proches, avec qui il passe toutes ses années de collège et lycée dans les établissements de St Catherine. Pendant ces années-là, Bastien était le « rigolo » de sa classe, celui qui préférait faire des blagues et divertir ses camarades, vous pourrez cependant voir qu’il peut aussi être pris au sérieux lors de ce concours d’éloquence. Au cours de sa vie, Bastien a fait le tour de plusieurs pays ce qui lui a permis de découvrir de nouvelles cultures notamment la culture grecque au cours de ses voyages. Si Bastien se montre calme et réservé, il peut aussi être plein d’énergie et de bonheur entouré de ses fidèles acolytes d’antan. Il voit le monde comme étant rempli de hauts et de bas, avec ses peines et ses moments de joie, mais surtout un monde où la coupe mulet est proscrite. S’il n’a pas d’idées précises pour son futur, une chose reste sûre : il est prêt à en découdre avec son frère de cœur et à aller jusqu’au fratricide s’il le faut pour remporter la victoire contre son adversaire et ainsi prouver au monde que cette coupe n’est pas bénéfique et qu’elle est surtout aussi hideuse que la touffe d’un chameau. 

FURLAN Zélia