Maëna

​

Maëna Séné âgée de 16 ans, est une personne avec le cœur plus grand que le ciel. Née à Villeneuve sur lot, Maëna a des parents qui ont un métier bien différent : son père est policier, ses qualités sont la discrétion et la rigidité ; quant à sa mère, elle est infirmière, elle est douce et aidante. Cela lui permet de vivre dans un environnement équilibré. Mais c’est à Mayotte, où la famille s’installa pendant 3 ans, que son âme a pris sa véritable forme. À Mayotte, le contraste entre la douceur des paysages tropicaux et la dureté de certaines réalités sociales, marqua profondément Maëna. Elle a en elle un héritage magnifique : une identité française, guadeloupéenne, qu’elle a su acquérir à travers les cultures et les luttes qu’elle observait autour d’elle. Les années passées là-bas, furent une révélation : elle devint plus qu’une simple spectatrice des injustices sociales, elle décida de s’engager. À son retour à Villeneuve sur lot, elle n’était plus la même, elle décide de s’engager. Elle a rejoint une association d’aide aux plus démunis, inspirée par sa mère qui, avait toujours eu cette capacité à prendre soin des autres. Les "Restos du cœur" c’est son second foyer. Elle offre son temps, son énergie à ceux qui en ont besoin, elle aime voir les personnes avec le sourire flamboyant, qui respire le bonheur grâce à elle. Elle n’est pas seulement une simple bénévole mais une personne appréciée et attendue par les membres de l’association. Avec son sourire chaleureux et son écoute attentive, elle parvient à établir une véritable connexion humaine avec ceux qui viennent chercher de l’aide. Certains d’entre eux disent qu’elle illumine leur journée. Maëna a un don naturel pour créer un environnement accueillant, chaque personne se sent respectée et aimée et authentique. Elle leur redonne une envie de se battre, avec sa persévérance communicative. Pour elle, chaque instant est une opportunité précieuse et un moyen de contribuer au bien-être des autres. Elle utilise son temps, et pour elle, aider autrui n'est pas une perte, mais un investissement dans le bien-être collectif et dans la construction d'un monde meilleur. Pour cela, elle nous montrera qu’il est impossible de perdre son temps. Maëna, au-delà de son engagement social, va être appelée par une cause qui est chère à son cœur : celle des femmes. Elle croit en la justice et l’égalité, et se bat à son échelle, pour que les femmes puissent avoir la liberté de faire entendre leur voix. En observant les inégalités et les violences qu'elles subissent, elle a ressenti le besoin de s’investir pour faire bouger les choses. Avec ses amies, ses proches mais aussi au lycée, elle aborde régulièrement des sujets comme le respect, l’égalité ou encore le consentement. Elle croit fortement en une société plus juste passant par une prise de conscience collective, mais aussi individuelle et une remise en question des comportements. Maëna favorise les discussions sur les stéréotypes et incite ses camarades à déconstruire les idées reçues. Dans son cercle d’amis, elle est la première à défendre comme sujet : le partage des tâches domestiques où la représentation des femmes dans les médias. Elle va encourager les jeunes filles de son entourage à avoir confiance en elles et à poursuivre leurs ambitions et notamment dans les domaines où les femmes sont le moins représentée. Maëna se mobilise pour montrer qu’il n’y a pas d’âge pour s’investir dans cette cause. Depuis toujours, elle admire profondément les figures féminines qui ont marqué l’histoire par leur engagement et leur détermination. Parmi elles, Simone Veil et Gisèle Halimi occupent une place particulière. Ces femmes ont ouvert la voie à des avancées fondamentales dans la lutte pour les droits des femmes, et particulièrement pour le droit à l’avortement. Maëna défendra le droit de la vie, convaincue par ses proches, elle va aller contre l’avortement. Pour elle, ce concours lui permet de s’exprimer face aux personnes et essayer de les convaincre malgré ce qu’ils pensent. C’est cette persévérance que Maëna cherche à transmettre aux autres, à travers ses actions et ses paroles. Avec ses idées claires, son énergie et sa maturité, Maëna prouve qu’on peut jouer un rôle essentiel dans un monde équitable. Dans son regard, il y a déjà cette lueur indéfinissable, celle des grandes âmes qui savent ce qu'elles veulent depuis toujours. La musique fut sa compagne fidèle. Dés le premier pleure à la maternité, déjà, sa voix se mit à chanter. Le chant n’est pas seulement un loisir mais un véritable moyen de communication et d’expression personnelle. La musique représente bien plus qu’une passion, c'est un appel, un destin, une véritable vocation. Elle rêve d'une scène, de projecteurs, de foules qui l’applaudissent. Elle rêve d’un destin plus grand, d’une carrière comme Piaf, Aznavour, ses idoles de toujours. À 16 ans, Maëna n’est pas simplement une jeune fille pleine d’espoirs et de rêves, mais une jeune fille qui veut le meilleur pour tout le monde. Dans son cœur, la conviction est là : il n'est jamais trop tôt pour changer le monde.
           

 BEAUFFIGEAU Lola

​