Clémence

Clémence, jeune femme à l'esprit vif, nait un beau jour d’été, le 11 août 2007 à Agen. Elle a vécu dans le Sud-Ouest, où les collines dorées se fondent dans l’horizon. Entourée de ses parents stricts mais toujours à l'écoute, elle était une jeune fille avec plein d’ambitions. Clémence n’est pas la fille la plus connue de tout le lycée mais bien l’une des plus gentilles. A l’école, elle est studieuse et attentive, assise sur sa chaise contre le mur, toujours souriante et toujours prête à intervenir dans le cours. Une de ses passions, lire : la lecture qui la déconnecte de tout environnement, et qui la plonge dans tout un autre univers.

 

Une fois la journée terminée, elle s’empresse de ranger pour rentrer chez elle et passer du temps avec sa famille et sa sœur. Mais ce qui l'anime réellement, c’est le week-end lorsqu’elle se rend au centre équestre pour passer du temps avec son cheval: Black Pearl, l’une des choses les plus chères à ses yeux. C'est une autre aventure car pour elle ce n’est pas qu’un simple sport mais une passion, avec lui elle sent une sensation de liberté. Une épreuve qui est traversée à deux, une union qui surpasse les plus hauts obstacles et les plus dures épreuves. Malgré son manque de confiance en soi, Clémence choisit un sujet qui l'a marquée profondément: “peut-on haïr ce que l’on aime?”. Pourquoi a-t-elle choisi ce sujet, vous demandez-vous? Et bien pour tout vous dire c’est un sujet qui est captivant, le fait de savoir est-ce que les deux sont compatibles? Elle défend à la négative mais au fond d’elle c'est positif, à la fois on peut l’aimer et à la fois haïr quelqu’un ou quelque chose à cause du mal qu’il nous à fait. Mais ce qui l'emmène réellement à résonner profondément en elle, est liée à un conflit intérieur : Black Pearl avait récemment fait une chute lors d’un entraînement intensif.

 

Clémence s’en voulait terriblement. Elle l’aimait plus que tout, mais la culpabilité qu’elle ressentait à son égard avait laissé place à un mélange d’amour et de haine.

Lors de sa montée en scène, n'oubliez pas que les mots sont les clés. Malgré sa dyslexie et sa timidité, elle se tiendra la devant vous comme elle même et prendra exemple sur son personnage préféré : Harry Potter, qui dit “je suis ce que je suis et j'en ai pas honte”, pour vous parler de son sujet.

 

Son discours, poignant et sincère, la mènera à la victoire. En rentrant chez elle ce soir-là, elle retrouvera Black Pearl debout dans son box, plus fort que jamais. Elle comprendra alors que, tout comme elle, il avait surmonté la douleur pour aller de l’avant, ils avaient surmonté les plus hauts obstacles de la compétition, ensemble.

                                                                                             PADUA-MANSILHA Beatriz